Eutonie

Eutonie
Définition

L’eutonie est un travail de conscience corporelle basé sur la pédagogie active ou l’on apprend à découvrir, redécouvrir, apprivoiser son corps tel qu’il est.

L’eutonie se classe dans les méthodes de relaxation, mais il faut également la considérer comme une méthode d’application beaucoup plus large, comme une véritable attitude devant les êtres et devant la vie.
Le terme eutonie comme expliqué ci-dessus, veut dire harmonie du tonus (eutonie vient du grec : "eu" = bon, harmonieux et "tonos" = tonus, tension ). On peut donc parler de tonus correct, d’équilibre des tensions du corps par rapport à une situation donnée, à une action que le sujet se propose d’entreprendre.
En effet, l’activité musculaire tonique fixe l’attitude, prépare au mouvement et guide le geste en cours d’exécution, tout en maintenant l’équilibre du corps. Il n’y a pas d’activité cinétique sans activité tonique et l’efficience de nos mouvements va dépendre du rapport harmonieux entre ces deux fonctions (Meunier-Fromenti, 1989). C’est pour cela qu’on différencie l’eutonie des autres techniques de relaxation.
En général, « la relaxation a pour but d’obtenir une rééquilibration et une baisse du tonus vers la détente, l’eutonie a pour projet de donner à l’intéressé la possibilité d’obtenir le tonus adéquat à toute situation de la vie » (Alexander, 2011). Cet équilibre doit lui permettre d’aborder certains problèmes qui peuvent se poser tant physiquement que psychiquement, en tirant parti de ressources qui habituellement ne sont pas ou peu utilisées.

En pratique

Pour qui ? Pour tous, adapté à tous

  • seul ou en groupe
  • pour gérer les séquelles d’un accident, d’un traumatisme, d’une opération orthopédique ou traumatique (fracture, post-opératoire, amputation).
  • pour apprendre à gérer, à apprivoiser la maladie (au niveau neurologique ( hémiplégie, paraplégie, tétraplégie, SEP, Parkinson,.. sciatique, cruralgie, brachialgie,.  ) au niveau de la rhumatologie (arthrite rhumatoide, spondylarthrite,.. ).
  • pour mieux gérer une douleur , des douleurs. ( fibromyalgie, Douleur chroniques, douleur aiguë,...)
  • pour gérer une perte d'équilibre, de force, de sensibilité superficiel ou profonde.
  • pour mieux utiliser son corps dans les arts, la danse, la musique, la peinture, le sport....
  • pour améliorer, découvrir sa conscience corporelle tant au niveau professionnel que privé.

En pratique la séance sera toujours adaptée selon vos besoins et ce que j'observe. Avec respect et neutralité, je vous guiderai dans votre propre cheminement personnel de conscience corporelle.

Pourquoi ?

  • réapprivoiser, un corps qui a été touché, est touché par une maladie, blessé, traumatisé et de découvrir que l’on peut prendre appui sur celui-ci malgré les atteintes ;
  • prendre conscience des tensions musculaires et apprendre à les relâcher ;
  • rechercher l'économie et l'efficacité dans les gestes de la vie courante,.. ;
  • développer des stratégies d’adaptation face aux activités induisant des douleurs (pacing) ;
  • rechercher le tonus corporel adapté aux différentes activités, du repos aux tâches quotidiennes, activités sportives,.. ;
  • apprivoiser, approfondir, et/ou redécouvrir le schéma corporel.

Tout cela permet d'améliorer:
  • l’équilibre du tonus dans tout le corps (en repos et en mouvement) ;
  • la recherche du mouvement économique et fonctionnel en toutes circonstances ;
  • la correction de l’image corporelle par la sensibilité superficielle et profonde ;
  • l’équilibration naturelle des tensions entre les muscles agonistes et antagonistes ;
  • la régulation de la circulation sanguine et lymphatique ;
  • la libération de la respiration en fonction de l’activité ;
  • la détente nerveuse et mentale avec amélioration de l’équilibre neurovégétatif ;
  • la stimulation des réflexes proprioceptifs (posture).

Comment ?

Pendant les séances je vous propose d’utiliser du petit matériel pour aller stimuler, éveiller nos sensations afin de mieux les percevoir. Une meilleure perception de son corps permet de mieux l’utiliser tel qu’il est, à un moment donné. Le travail effectué en séance nous permet d’appliquer directement les différents principes dans la vie de tous les jours, dans un activité plus précise,.. la danse, le sport, la musique,.. En effet, nous arrivons ainsi à améliorer notre perception corporelle. Cela nous aide à être mieux présent à soi, à son environnement, aux autres dans un meilleur rapport. La richesse de l’eutonie a un large champ d’action avec une multitude de possibilités. Nous n’avons jamais fini d’apprendre et de découvrir. Je me permets de rappeler comme Gerda Alexander le transmettait, lorsqu’on lui demandait de décrire la nature de son travail, l’eutonie, elle répondait ceci : «Je ne le décrirais pas. Je suggérerais plutôt que vous expérimentiez par vous-mêmes ce que signifie être conscient de son corps. »

Vous souhaitez en apprendre plus sur l'eutonie ?

Alexander, Gerda (1977). Le corps retrouvé par l’eutonie. Paris, Tchou Editeur.

Alexander, Gerda (2019) L’eutonie. Un chemin de développement personnel par le corps, Bernard Giovanangeli Editeur.

Alexander, Gerda (1981). Eutony; The holistic discovery of the total person. New York: Felix Morrow.

Alexander, Gerda (1983). La Eutonia. Madrid Paidos Iberica Ediciones.

Alexander, Gerda (1991). Eutonia – Um caminho pra percepçao corporal. Sao Paulo, Martin Fortes.

Alexander, Gerda (1991). Eutonie – Ein Weg der körperlichen Selbstverantwortung, Kösel, Auflage.

Bozon de Campos Marcia Régina, coord. (2013). Eutonia, Experiencia clinica e pedagogica. Sao Paulo, Ed Zagodoni.

Brieghel-Müller, Gunna (1986). Eutonie et relaxation: détente corporelle et mentale. Troisième édition revue et corrigée. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé S.A.

Brieghel-Müller, Gunna et Winkler, Anne-Marie (1994). Pédagogie et thérapie en eutonie Gerda Alexander : traité sur la régulation psychotonique. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé.

Chautemps, Christine (2017). L'Eutonie, une préparation à la naissance autrement. Bruxelles, Ed. Amyris.

Delabbé Jean (2008). Motricité/Mouvement. Dijon, Centre Régional de Recherche et d'Étude en Eutonie, CRREE.

Digelmann, Denise (1971). L'eutonie de Gerda Alexander. Paris, Ed. du Scarabée.

Doucé, Francine (2010). Rééducation du périnée, selon l'eutonie de Gerda Alexander. Ardhome Editions.

Doucé, Francine (2012). L’eutonie, chemin d’individuation. Ardhome Editions.

Drion, Claudine (1999). Eutonie et formation d’adultes, mémoire en vue de l’obtention du diplôme d’eutoniste. Ecole Belge d’Eutonie Gerda Alexander.

Duliège, Dominique (2015 rééd.). L’eutonie Gerda Alexander. Vie Editions.

Duliège, Dominique (2016), Accorder son corps - L'eutonie pour les musiciens et les chanteurs, Alexitère Éditions.

Gaumond Marcel (1996). Du corps à l'âme, Eutonie et psychologie analytique, Québec, Ed. Le Loup de Gouttière.

Hemsy de Gainza, Violeta (1997). Entretiens sur l’eutonie avec Gerda Alexander: sa vie et sa pensée. Paris, Editions Dervy.

Kjellrup Mariann (2002). Vivre en harmonie avec son corps par l’eutonie, St Jean de Braye, Ed. Dangles.

Lesage, Benoît (2012). Jalons pour une pratique psychocorporelle: Structures, étayage, mouvement et relation. Toulouse, Editions Eres.

Meunier-Fromenti Jacqueline (1989). Eutonie et pratiques corporelles pour tous, Paris, Le Courrier du Livre.

Murcia Raymond (2016). Un chemin vers l'eutonie, Fédération Internationale d'Eutonie (Madrid), auto édition.

Schaefer, Karin (2012). Eutonie – Ein Weg der körperlichen Selbsterfahrung. Bern, Verlag Hans Huber.

Vishnivetz Berta (1994). Eutonia, Educacion del cuerpi hacia el ser. Buenos Aires, Paidos.

Windels Jenny, (2002) Les enfants et l’’eutonie, Paris, Ed. Bernard Giovanangeli Editeur.

Collectif (2008). Gerda Alexander - Impulsions et impressions - Livre mémorial - ouvrage collectif. Edition Hélène Roitinger.

Gerda Alexander

Gerda Alexander


Gerda Alexander est la fondatrice de l’eutonie.

Pour comprendre sa recherche et son travail, il faut la resituer.

Elle est né en Allemagne à Wupperthal en 1908 et y est décédée en 1994.

Il faut savoir que Gerda Alexander. s’est intéressée, depuis son enfance, au mouvement.
Elle fut éduquée selon les principes de l’école de Dalcroze. (Cette pédagogie est une méthode d'éducation musicale qui met en relation les liens naturels entre le mouvement corporel et le mouvement musical conduisant au développement des facultés artistiques de celui ou celle qui la pratique.)

Elle fut imprégnée par différents arts comme, la musique, le théâtre, le cirque,.. Dés qu’elle a su se tenir sur ses pieds elle dansait sur la musique que son père jouait au piano, du Mozart, du Beetthoven,..

Elle cherchait un processus d'apprentissage vers le mouvement qui ne s’appuie pas sur l’imitation.
En effet, elle observait que les élèves imitaient, à un degré plus ou moins grand le style de leur professeur. Elle était persuadée qu’il fallait enseigner certaines lois fondamentales du corps qui puissent leur permettre un développement selon leur propre chemin, en se respectant.

Gerda eut une santé fragile dés son enfance. A seize ans, après diverses crises de rhumatisme articulaire, elle fit une endocardite.
Les médecins lui interdisaient de faire quelques mouvements que ce soit. Elle dut donc apprendre à se mouvoir avec le minimum d’énergie et se reposer avant d’être fatiguée.

Toutes ces observations, ces heures de pratique lui permirent de poursuivre ses rêves malgré le diagnostic unanime posé par les médecins qui lui pronostiquait de ne pas pouvoir travailler. Elle ne devient pas danseuse mais elle put transmettre sa recherche.

En 1933, elle quitte l’Allemagne pour s’installer comme professeur de rythmique au Danemark. Son implication professionnelle se déploie intensément sur trois axes : l’éducation, notamment des jeunes enfants et de leurs enseignants, les institutions artistiques comme l’Opéra, et le Théâtre national, et les milieux médicaux, dont le service pédiatrique de l’Hôpital Royal de Copenhague.

En 1940, suite aux nombreuses demande elle fonda son école d’eutonie à Copenhage.
Elle enseigna sa recherche, qui d’ailleurs était perpétuel, à ses élèves qui venait du monde entier ( ) et de différentes professions. (Médecins, personnels du paramédical, artistes, musiciens, enseignants, psychomotriciens, personnes porteuses d'une déficience corporelle mais aussi des personnes en recherche de leur épanouissement corporel, etc. ...)

C’est ainsi qu’elle forma différents eutonistes, qui à leur tour formèrent différentes écoles dans le monde.

En 1959, Gerda Alexander organise le “Premier Congrès International pour le Relâchement des Tensions et le Mouvement Fonctionnel” sous les auspices du ministère danois de l’éducation. Sont réunies de grandes figures des pratiques et recherches autour de l’unité psycho-somatique, (dont par exemple, Mosche Feldenkrais et les élèves de Mathias Alexander). Elle y présente l’eutonie. Son livre paraît en 1976 et est traduit en français sous le titre : « Le Corps retrouvé par l’Eutonie ».

Elle réalise également différents séminaire, formations, en Europe, en Amérique du nord et du sud.

C’est ainsi que l’eutonie est transmise dans le monde entier, dans divers disciplines, la danse ( la célèbre école de danse de Béjart ) dans les arts martiaux,.. dans divers hôpitaux,.. l’eutonie est un magnifique outil pour mieux percevoir notre corps et notre manière de l’utiliser ! Quel héritage fantastique et riche, elle a su nous transmettre !

Je terminerai cette description, en remerciant toutes ces personnes dont Gerda Alexander, la première, pour tout le travail accompli afin de transmettre au fil des ans et dans le monde cette belle approche qu’est l’eutonie.

Les différents principes

Les inventaires

Les inventaires sont utilisés dans beaucoup d’approche ( pleine conscience, méditation,. )
Ici, en eutonie, il s’agit également d’une énumération des différentes parties du corps avant, pendant et après la séance.
Cela permet d’obtenir une prise de conscience approfondie et de localiser les sensations, ou de constater l’absence de celles-ci, que se soit en passivité ou en activité.


La conscience de la peau : le toucher

Le toucher conscient permet de réveiller, stimuler, ajuster … nos différentes perceptions provenant des récepteurs de pression, de vibration, de température, de douleur, de proprioception situées dans l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
Il développe la sensibilité superficielle et la sensibilité profonde.
Il améliore les fonctions vitales de l’organisme comme la circulation et la respiration.
La perception consciente active le système nerveux central à travers les voies sensitives et motrices, ce qui aboutit à une structuration finement différenciée du schéma corporel. Il en découle une amélioration fonctionnelle de la motricité, aisance, équilibre, adresse et habileté en sont les conséquences.

En outre, le toucher donne des informations essentielles sur le monde environnant, ses formes, sa température, sa consistance, et sur de nombreuses stimulations telles que effleurements, pressions, chocs, et leur durée.

De plus, le toucher conscient permet de délimiter depuis l’extérieur, l’espace intérieur du corps, de prendre conscience du schéma corporel de notre enveloppe et ainsi mieux se rendre compte de la place qu’on se donne par rapport à soi, aux autres et l’environnement.

L’image corporelle se précise, le “moi corporel “ est perçu en unité et procure un sentiment de sécurité. La personne découvre et affirme sa personnalité par la mise en évidence des sensations et la prise de conscience des réactions émotionnelles associées. Elle se conçoit distincte de son environnement, se libère des identifications inconscientes et trouve son identité. (1.)


Le contact


Le contact par rapport au toucher permet d’aller plus loin. Faire contact, que ce soit avec les objets qui nous entourent, les autres, l’environnement.
Prendre le temps de sentir le poids, la densité, la texture, le volume,.. Tout cela, nous permet de faire corps (un pianiste qui fait corps avec son instrument).
Le geste est alors plus économique, plus fluide sans mouvement parasite permettant le geste juste et beaucoup plus agréable.

La qualité du mouvement obtenue par la pratique du contact conscient se caractérise par l’économie du mouvement, l’aisance de la tenue, la précision des gestes et l’allègement des mouvements. (1)

En établissant un contact conscient, les effets positifs sont renforcés, les effets négatifs atténués et éliminés. Le contact conscient établit une relation authentique et vivante avec les êtres, les animaux, les plantes et les objets (les appuis offerts au corps par le sol ; les sièges ; les objets que nous manipulons,...) .
Il s’agit selon Gerda Alexander, non pas d’un accompagnement vague et sentimental, mais d’une réelle empathie, “être avec” et non pas “être à côté” d’autrui.


"L’eutonie est un état d’équilibre qui consiste à avoir toutes les parties de son corps à un degré de tension musculaire optimale en rapport avec l’action que le sujet se propose de faire, tout en étant capable d’observer l’action en cours. Ceci nécessite l’unité du corps et le contact avec le milieu environnant." - Gerda Alexander : « Le corps retrouvé par l’Eutonie » (1977)

Conscience de l’os


Pour approfondir la recherche de notre corps, nous pouvons allez à la rencontre de notre structure osseuse, notre charpente. Différentes techniques permettent de mieux la percevoir, les vibrations, le transport, le travail du repousser,..


Le transport


Il désigne le réflexe proprioceptif de redressement. En eutonie, nous utilisons ce réflexe de façon consciente, ce qui permet de retrouver une statique plus aisée ainsi qu’une optimalisation de l’énergie. Il a pour but d’améliorer la statique dans toutes les positions. Il augmente l’équilibre staturo-pondéral et rend les gestes quotidiens plus efficaces : marcher, courir, s’asseoir, se baisser, se redresser, soulever, porter, tirer, pousser,...

En effet, le transport conscient normalise le tonus neuromusculaire global. Le tonus des muscles agonistes et antagonistes se régularise et s’adapte à l’action à entreprendre.


La passivité consciente


Il faut faire la différence entre la passivité consciente travaillée en eutonie et la passivité inconsciente, cette dernière étant dans l’abandon de volonté.

Savoir être passif, consciemment, pour ainsi laisser au corps le moyen de récupérer lorsqu’il en a besoin.


L’acif-passif


Ils permettent d’acquérir la maîtrise du contrôle volontaire de l’activité neuromusculaire, c’est-à-dire la capacité à être actif ou passif à volonté, soit globalement, soit localement.
Les tensions sont mises en évidence et nous pouvons ainsi mieux relâcher, être plus précis et affiner nos mouvements, notre schéma corporel.


Les étirements conscients

Il existe différentes manières de s’étirer, avec chacune leurs intérêts spécifiques :
les étirements vitaux, libres, volontaires, actifs, passifs, globaux, analytiques,.. soit en mouvement ou en statique.
L’étirement vital est un étirement qui suit le repos et prépare à l’action. Lorsque l’on prend le temps de sentir ce que le corps a besoin, qu’on le laisse bouger, s’étirer à son rythme sans effectuer des gestes mécaniques mais plutôt laisser venir ce qui vient (comme un chat qui s’étire), on peut parler d’étirement vital.

Prendre le temps de s’étirer consciemment et d’en sentir les conséquences à court et long terme est bénéfique pour notre corps.


Les mouvements eutoniques


Les mouvements eutoniques se caractérisent par la légéreté de l’exécution et par l’emploi d’un minimum d’énergie, même dans un travail de force..
La qualité du mouvement est caractérisée par la fluidité et la disponibilité tonique qui garantissent un ajustement moteur aux activités diverses.


Les circuits


Le circuit ou « courant » consiste à voyager avec intention à travers l'espace du corps. C’est l’ensemble des sensations perçues dans une partie du corps, où l’on met la conscience suivant un chemin précis, à une certaine vitesse.


Les positions de contrôle


Ces positions permettent d’observer les zones de tensions, la mobilité, la souplesse,… On les effectue souvent avant et après les séances, ce qui permet d’observer l’influence de celle-ci.

(1.) Brieghel-Müller, Gunna et Winkler, Anne-Marie (1994). Pédagogie et thérapie en eutonie Gerda Alexander : traité sur la régulation psychotonique. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé.

Profitez des bienfaits de l'eutonie